Psychogénéalogie 2019-11-04T17:14:18+00:00

Psychogénéalogie

Secrets de famille

Non-dits

Dettes émotionnelles

Syndromes d’anniversaire

Névrose de classe

Loyauté invisible familiale

Effet dévastateur des deuils et des traumatismes ancestraux non digérés.

Ce qui n’a pas pu se dire avec des mots s’exprime ensuite par des maux.

Les pères ont mangé des raisins verts et les dents des enfants
en ont été agacées (Ezéchiel, XVIII, 2 de La Bible)

Les traumas psychiques ne se situent pas forcément dans l’enfance.

L’inconscient transgénérationnel : entre inconscient individuel freudien
et inconscient collectif jungien.

Notre inconscient est aussi celui de nos parents et de nos ancêtres.

Répétitions familiales.

Transmissions de problèmes et secrets inter et
transgénérationnels conscients et inconscients.

Connaitre et accepter son histoire familiale.

Clore les tâches inachevées du passé pour
ne pas les léguer aux générations futures.

Psychogénéalogie clinique, l’arbre généalogique comme outil thérapeutique

Les secrets de famille pèsent sur notre destin. Ils orientent à notre insu nos choix de vie et freinent notre épanouissement.
Du secret peut découler une attitude ambivalente qui empoisonne les relations avec l’entourage et perturbe les enfants.
Le descendant est alors la proie d’émotions (dépression, angoisse, pensées suicidaires, etc.), d’images obsédantes, de désirs qui lui semblent étrangers.
Une thérapie en psychogénéalogie est parfois indispensable pour mettre fin à certains schémas d’échec à répétition.
En séance, le patient construit son génosociogramme, un arbre généalogique commenté et enrichi d’évènements de vie. C’est un travail de mémoire en partie imaginaire, tel qu’il le porte, sans document préalable. Ce n’est pas une reconstitution objective de son histoire familiale comme en généalogie.
Un travail en psychogénéalogie diffère de la thérapie familiale dite systémique par son caractère individuel. Le patient travaille au travers d’échanges actifs avec le psychologue, là où le systémicien fera intervenir la famille, le groupe (jeux de rôles, psychodrames). Les 2 approches sont complémentaires.
En psychogénéalogie, il s’agit pour le patient de mettre à la conscience un éventuel lien entre ce qui lui arrive, ici et maintenant, dans sa vie, et les éléments de son histoire généalogique, et d’identifier dans son génosociogramme des lieux de souffrance insoupçonnés ou sous-estimés. Un travail en régression avec l’hypnose thérapeutique pourra être proposé.
Un travail en psychogénéalogie peut être bouleversant émotionnellement. De ce fait, un accompagnement thérapeutique est vivement conseillé en parallèle. Les points douloureux identifiés seront ensuite travaillés en séance de psychothérapie.
Pour lever les résistances, ce travail sera idéalement réalisé en continu, sur 1 seule séance de 3 à 4 h. Selon le cas, cette séance pourra être scindée en 2 séances.

Pour en savoir plus …
Abraham Nicolas, Torok Maria, (1987), L’écorce et le noyau, Paris : Ed. Flammarion, 2009.
Ancelin Schützenberger Anne, (1993), Aïe, mes aïeux !, Paris : Ed. Desclée de Brouwer, 2012.
Ancelin Schützenberger Anne, (2007), Psychogénéalogie, guérir les blessures familiales et se retrouver soi, Paris : Payot, 2015.
Ancelin Schützenberger Anne, Bissone Jeufroy Evelyne (2005), Sortir du deuil, Paris : Payot, 2010.
Ancelin Schützenberger Anne, Devroede Ghislain, (2003), Ces enfants malades de leurs parents, Paris : Payot, 2003.
Canault Nina, (1998), Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres ?, Paris : Ed. Desclée de Brouwer, 1999.
Clavier Bruno, (2003), Les fantômes familiaux, Paris : Payot, 2014.
De Gauléjac Vincent, (1987), La névrose de classe, 2016.
De Gauléjac Vincent (1996), Les sources de la honte, Paris : Ed. Desclée de Brouwer, 2015.
Ducommun-Nagy Catherine, (2006), Ces loyautés qui nous libèrent, Ed ; JC Lattès, 2014.
Ernaux Annie, (1983), La place, Paris : Gallimard Folio Plus, 1983.
Ernaux Annie, (1997), La honte, Paris : Gallimard Folio Plus, 2016.
Forward Susan, (1989), Parents toxiques, Ed. Stock, 2013.
Miller Alice, (2004), Notre corps ne ment jamais, Paris : Flammarion, 2013.
Riailland Chantal, (1994), Cette famille qui vit en nous, Ed. R. Laffont, 1994.
Tisseron Serge, (1996), Secrets de famille, mode d’emploi. Ed. Ramsay, 1996.
Van Eersel Patrice, Maillard Catherine, (2002), J’ai mal à mes ancêtres, Ed. Albin Michel, 2012.

https://www.youtube.com/watch?v=LeVueB9mePo
https://www.rts.ch/play/tv/scenes-de-menage/video/perso–la-psychogenealogie?id=1608943&startTime=1055.169033&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

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